


1950 - 1960
APRÈS LA GUERRE, LE CINÉMA
Les superproductions:
bienvenues en démesure
Une menace rôde pour le cinéma au début des années 50 : la télévision. Pour redonner l’envie aux spectateurs de se rendre dans les salles obscures, Hollywood va miser sur des films dont la surenchère artistique et dramaturgique sera le fonds de commerce. C’est ainsi que les monumentaux Les Dix Commandements (Cecil B. De Mille), Lawrence d’Arabie (David Lean) ou encore Ben Hur (William Wyler) virent le jour et émerveillèrent les pupilles de milliers de spectateurs. Si le cinéma ne gagnera pas son combat face à la télévision, il reste de cette époque de très grandes fresques à jamais inscrites dans l’histoire du 7ème art et dont l’extravagance ne sera plus atteinte par la suite, pas sous cette forme tout du moins.

Japon, pays du Cinéma levant
La levée du contrôle que le gouvernement américain exerçait sur le cinéma japonais à la suite de la 2ème Guerre mondiale prend fin en 1950. A partir de là, les trésors que possèdent le cinéma japonais vont éclore aux yeux du monde lors des grands festivals internationaux tels que ceux de Venise ou Berlin. Les thèmes abordés par le cinéma nippon sont divers: histoire du Japon féodal, condition de l’homme, portrait du quotidien des gens ordinaires (le genre est nommé ) ou encore évolution des mœurs de la famille japonaise.
Quelques films importants: Voyage à Tokyo (Yasurijo Ozu), La vie d’Oharu, femme galante (Kenji Mizoguchi), Les Sept Samouraïs (Akira Kurosawa).



FILMS ANALYSÉS





